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INTRODUCTION

Notre sujet s’inscrit dans le thème national « les inégalités » que nous avons choisi car il est au cœur de nombreux débats qui sont d’actualité. La question des inégalités à l’école nous a semblé plus logique car elle nous concerne plus directement que d’autres. Nous avons donc choisi de travailler sur le rapport entre l’égalité des chances et les inégalités à l’école. Nous sommes partis de la constatation évidente que l’égalité, pourtant prônée par la Constitution et inscrite dans la devise de la République, ne semble pas toujours exister à travers le système éducatif français. Pour mieux comprendre les raisons de ces différences, notre démarche a été de travailler sur le côté historique de la situation, tout en recherchant l’explication sociologique, puis en étudiant la manière dont le sujet est traité dans la littérature. Depuis les années 1960 se sont développées en France des politiques de démocratisation de l'enseignement qui ont consisté à allonger le temps de scolarisation obligatoire et à unifier le système d'enseignement jusqu'à la fin du secondaire. Ces politiques ont eu pour objectif d'augmenter le niveau général d'éducation de la population et de diminuer l'ampleur des inégalités scolaires.

On parle d'inégalité pour désigner des différences qui se traduisent par des avantages ou des désavantages selon une échelle de valeur ou qui sont perçues comme injustes ou illégitimes. Il faut différencier deux types d'inégalités majeures :
Les inégalités économiques qui désignent les inégalités de revenus et patrimoine. Elles pointent les disparités existant entre les revenus des individus « riches » et ceux des individus « pauvres »
et les inégalités sociales, qui sont le résultat d'une distribution inégale des ressources au sein d'une société. Ainsi une différence de sexe, d'appartenance religieuse ou ethnique devient une inégalité que quand elle entraîne des désavantages. On note aussi des inégalités face à l'école, au logement, à la santé… Ici, nous nous intéresserons aux inégalités scolaires. L'accès inégal aux ressources socialement valorisées distribue les individus en différents groupes sociaux. En effet, à leur naissance, les individus sont placés dans des conditions différentes favorisant plus ou moins leur réussite sociale. Il existe trois grandes classes sociales :

La classe ouvrière : Il s’agit globalement des ouvriers et des petits employés.
La  classe moyenne : La classe moyenne de nos jours ne détient pas la richesse mais est caractérisée par un certain niveau social dit “moyen” dans la mesure où les différents “capitaux” (tels que Pierre Bourdieu les définit : capital économique, culturel et social) dont dispose l’individu se situent dans la moyenne par rapport aux autres classes.

La classe supérieure : Il s’agit des individus disposant des différents capitaux au niveau supérieur de l’échelle d’évaluation.

L'égalité des chances est un idéal qui consisterait à concevoir les individus dans des conditions de départ égales ou équivalentes, afin qu'ils aient toutes les chances de réussir et que le seul déterminant soit leur volonté et leur mérite.Cet idéal reste lointain, mais il est au moins possible de réduire les inégalités de départ les plus criantes en assurant à tous les enfants des conditions de vie et d’éducation les plus égalitaires possibles. Parmi les inégalités que génèrent nos sociétés, les inégalités scolaires constituent la plus grande injustice que l'on puisse commettre envers de futurs citoyens parce qu’elles peuvent bloquer leur avenir.

Ainsi nous avons choisi de nous intéresser à cette inégalité et en sommes venus à la problématique suivante : « Comment les inégalités sociales peuvent-elles avoir une incidence dans la réussite des études ? »
Pour répondre à cette problématique, nous allons d'abord parler des lois Ferry et de la démocratisation de l'école, ensuite nous verrons les origines sociales et la réussite scolaire.